vendredi 30 octobre 2009

Plouguerneau, France (10 octobre samedi)

Sur la route du soleil…Demat ! (Bonjour en breton)
Bien assis à une des nombreuses tables de la grande cafétéria du IKEA, nous regardons par la fenêtre la température…brouillard, humidité …une gorgée brulante d’un bon café au lait change ma perception…Je crois à l’annonce que nous avons lu hier annonçant une belle journée…allez ouste…on finit nos cafés et nous prenons la route vers la côte. En partant de Brest, le premier village côtier où nous nous arrêtons se nomme PLOUGUERNEAU…qui compte un peu moins de 6100 personnes. Elle a 45 kilomètres de côtes…qui en fait la capitale des «goémoniers». Les goémoniers sont les personnes qui récoltent les algues marines.
La récolte des algues est depuis longtemps une activité traditionnelle sur le littoral. La Bretagne possède un champ d’algues extraordinaire par sa richesse, avec plus de 600 variétés et accessible à moins de 25 mètres de profondeur. De mai à octobre les goémoniers, les paysans de la mer, récoltent les plus longues d’entre elles, les laminaires. Les industriels en extraient des gélifiants pour la cosmétologie, la pharmacologie, l’agro-alimentaire…etc.
Plus nous nous approchons du bord de l’eau plus le ciel bleu fait sa place. Nous nous arrêtons à l’office du tourisme situé tout à côté de l’église…nous repartons avec une bonne carte de la côte et quelques brochures. Click ! Click ! Les maisons sont joliment colorées…
La route côtière est magnifique…nous délaissons la voiture pour mieux nous imprégner de la bonne senteur de la mer que nous retrouvons avec tant de plaisir. Le ciel bleu et le soleil nous ont manqué mais, pour moi, le bord de mer était l’élément que j’avais plus hâte de revoir. Se promener sur le sentier du littoral…découvrir une succession de longues bandes de sables fins…d’une blancheur surprenante ou doré à souhait…mariées aux eaux transparentes de l’océan qui produisent des reflets vert turquoises…des falaises…des rochers plus ou moins gros…des monstres pétrifiées sur place, façonnés par l’érosion et le temps…dont la forme rappelle …un crapaud, un chameau…des visages…j’adore prendre le temps d’essayer de trouver à quoi peut bien ressembler telle pierre.
Les dunes…qui se sont formées d’accumulations sableuses datant de 2000 à 2500 ans…sont fort présentes et très bien protégées.
Un sentier nous fait longer les plages et les dunes…avec une si jolie météo…un plaisir véritable.
Au loin on distingue deux phares : un plus petit et l’autre très grand…ce sont les phares de l’Île Vierge.
Petit
: hauteur de 33 mètres, mis en service en 1845 en granit, Portée de 14 milles nautiques, il fonctionnait à l’huile de colza.
Grand : Les années 1860 marquent un nouveau tournant dans l’histoire de l’éclairage des côtes. Nouvelle invention, prouesses techniques et humaines contribuent à améliorer la sécurité d’une navigation en plein développement. Le grand phare de la Vierge est construit de 1887 à 1902. Il est le plus haut d’Europe avec 82.50 mètres et le plus haut au monde construit en pierres. Tour cylindrée en granit habillée à l’intérieur d’un manteau d’opalines. Nombre de marches 365, portée de 27 milles (52km). Feu : un éclat tous les 5 secondes. Électrifiée en 1956, l’énergie étant fournie par deux éoliennes….et deux gardiens y vivent pour bien l’entretenir.

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