mercredi 30 septembre 2009

Lanslevillard, France.(08 sept)

Village fleuri…village attrayant.
Déjà il est 10h40…nous arrivons à Lanslevillard. Immédiatement nous partons à la découverte …mais en respectant notre leitmotiv «Rien ne presse». Nous déambulons dans le village…il y a peu de monde…on suit le clocher de l’église pour se rendre au centre du village. Les pots remplis de plantes sont fleuris à souhait. Que c’est joli …on ne voit pas autant de fleurs en Amérique du nord.
Ce bâtiment est l’école actuelle et il date de 1871 et à l’origine il abritait l’école et aussi la mairie. Les petits Villarains allaient à l’école du 30 sept. Au 14 juillet …ce qui leur permettaient d’aider leurs parents pour les travaux des champs.
Le village est traversé par la rivière de l’Arc. La plus grave crue qu’ait connu Lanslevillard est celle du 14 juin 1957 : en quelques heures l’Arc emporte ou détruit 6 maisons, le four à pain, la scierie, le pont, 250 mètres de route ainsi que des terrains agricoles. Ça nous a rappelé le déluge du lac St-Jean !!
En 1186, le village était peuplé de 562 habitants, en 1561 il y avait 629 habitants, en 1962 les habitants étaient au nombre de 280, en 1982 cela a monté à 371 habitants et en 2006 une légère augmentation pour arriver à 435 personnes.
Lanslevillard est incendie en octobre 1944 lors d’un combat pour la libération de la région Maurienne. L’ensemble du village est détruit et dès la fin de la guerre, il faut songer à reconstruire.
Les dommages de guerre et les aides de l’état permettent d’engager des travaux, mais il faudra plus de 15 ans pour que la totalité du village soit reconstruit.
L’architecture moderne prend alors le pas sur l’habitat traditionnel abandonnant les toits de lauzes (toit fait de pierres plates) et les murs en pierre.
Une pause qui nous aura tout de même pris quelques heures…mais vraiment nous avons apprécié découvrir cet endroit.
Nous reprenons la route vers les 14h00…petit arrêt au village suivant…juste le temps de vous envoyer un petit courriel pour vous annoncer le blogue puis nous continuons …sinon nous n’arriverons pas à notre point d’arrivée…Modane..situé à 30 km d’où nous étions ce matin. Je vous entends rouspéter… «Mais…quoi…ils ne sont pas capable de faire 30 petits kilomètres dans une journée !!!». Ce n’est vraiment pas de notre faute…les paysages…sont trop beaux…les panoramas trop fantastiques !!!
Donc nous reprenons courageusement la route…on s’arrête encore pour se faire un sandwich…puis nous continuons …jusqu’à ce que nous voyions ce gigantesque fort accroché à une falaise très pentue. Wow ! Mais qu’est-ce que c’est ?
On continue en ayant l’espoir de voir un endroit où nous pourrions nous garer pour prendre une photo…mais tout à coup on voit qu’il y a un site avec un stationnement. Nous nous y arrêtons. De voir cette forteresse si haut perchée est un imposant spectacle.
Ce fort se nomme «Fort Victor-Emmanuel» et il est dans les hauteurs de la gorge naturelle de l’Arc. Il y a aussi une redoute…qui est une bâtisse ronde. Ces deux ouvrages fortifiés font partie de la Barrière de l’Esseillon : un ensemble monumental de 4 forts et d’une redoute édifié par le royaume de Sardaigne (Italie) au début du 19ième siècle. Il y a un sentier qui nous fait passer par un pont suspendu et qui se rend à ce fort…il fait trop chaud présentement…nous le ferons demain matin…vu que nous avons décidé de passer la nuit ici.

mardi 29 septembre 2009

Bessans, France. (08-sept, mardi)

Pays du ski de fond.
Bessans est vraiment un tout petit village…situé à 1750 mètres d’altitude dans la vallée de l’Arc….avec que 344 villageois…en bordure du parc national de la Vanoise.
L’hiver semble être la saison idéale pour visiter ce village qui s’anime…et devient ainsi un paradis blanc. C’est l’endroit pour le ski de fond …80 km de pistes…de la neige blanche…bien sûr il y a de la place pour ceux qui aiment faire de la raquette. Ces deux hommes nous ont renseigné sur les toits de lauzes…(voir hier) et nous ont confirmé que les toitures ainsi faites avaient une durée de vie de 2 à 3 générations…mais que ces toitures étaient bien dispendieuses. L’homme plus âgé, qui habitait le village, nous informa aussi que le village était plus moderne vu que le village avait été brûlé lors de la deuxième guerre mondiale. En nous y promenant, nous avons effectivement remarqué qu’il y avait de très vieilles maisons endommagées et non rénovées encore.
L’érablo…qu’est-ce que c’est ? Savoir se préserver du froid au cours des longs et rigoureux hivers a développé dans les hautes vallées alpines, un mode de vie spécifique. La vie quotidienne d’autrefois rassemblait ainsi les hommes et animaux dans un même espace : l’érablo. Cette cohabitation a perduré à Bessans jusqu’à la deuxième moitié du 20ième siècle.
On dirait que nous voyageons au ralenti…il faut nous pousser pour avancer un peu. Toute cette belle nature et ces beaux villages ralentissent dangereusement notre rythme de voyage. Allez..Allez …nous partons pour un autre petit village.

lundi 28 septembre 2009

Bonneval-sur-Arc, France. (07 sept. Lundi)

Passionnément Bonneval-sur-Arc !
Deux siècles déjà ont passé, depuis que Jean Joseph Blanc dit le Greffier faisait découvrir le Charbonnel et la Ciamarella à ses hôtes épris d’alpinisme. Aujourd’hui encore, les Bonnevalains sont «partageux» de leur pays, âpre et magnifique.
On les dit rudes montagnards. C’est vrai ! On les sait accueillants, chaleureux, hommes et femmes ouverts sur le monde et fiers de leur histoire. Une fierté bien placée, puisque Bonneval est membre du club restreint des «Plus beaux villages de France»….voilà le comment on nous présente ce beau village.
Le mot «authentique» est souvent galvaudé…on l’entend pour décrire beaucoup de chose…mais ici, il reprend sa valeur…dans les détails du quotidien. Nous sommes à 1800 mètres d’altitude. Les maisons n’ont pas de numéro : elles portent un nom. Elles sont toutes tournées vers le sud, avec leurs murs épais et leur lourd toit «de lauze»…toit fait en pierres.
Nous avons pris le temps de nous renseigner un peu sur cette façon de faire les toits. Deux maçons en plein travail que nous avons interrompus…nous ont révélé que les pierres étaient fixées au toit …d’abord percées et clouées au toit. La structure du toit est renforci pour pouvoir absorber le surplus de poids. La visite des rues étroites où les voitures ne sont pas la bienvenue, toutes les maisons en pierre…un souvenir remonte de ma mémoire…l’endroit me rappelle la ville de Ribes au Danemark…la plus vieille ville du Danemark. Ici, je sens l’histoire…et je me mets à imaginer tout le village recouvert de neige…une abondance de neige…tout devient feutré…la neige absorbant tout bruit…il ne reste que le sifflement de la douce brise et le chant des petits oiseaux…je rêve !!!!!À Bonneval-sur-Arc, la neige arrive tôt en décembre et elle règne en maître jusqu’au mois de mai…le ski n’est plus un sport mais une façon de vivre…je sens que j’aimerais connaître cette saison. Le domaine skiable (ski alpin) monte jusqu’à 3000 mètres…de quoi s’amuser. La nature qui entoure ce village est grandiose…avec ce ciel bleu …c’est un formidable terrain de jeu....Il y avait en autre trois parapentistes...c'était fabuleux de les voir voler.

Cette petite affiche collée sur la porte d'une boutique nous a fait bien sourire....c'est ça aussi les petits villages où tous se connaissent.




















dimanche 27 septembre 2009

Le col de l’Iseran, France.(07 sept, lundi)

Un cas pour rouvrir mon petit sac de Wow !!
Mon petit sac de Wow que j’avais ouvert en Norvège…lors des visites des fjords…avait été complètement vidé…puis avait été laissé ouvert pour qu’il puisse se remplir de nouveau. Ce matin je n’ai pu faire autrement que de le sortir…l’occasion était trop belle. Une route qui serpente…qui ondule sur les flancs de montagnes. Chacun des milles et un virages nous offrent une occasion pour nous arrêter et saisir au vol une vue d’ensemble qui suscite en nous une grande admiration. Ce n’est que dans les hauteurs que nous avons pu constater que Val d’Isère est aussi entouré de montagnes. Lorsque nous nous promenions ce matin on ne pouvait vraiment pas voir les montagnes qui le cernaient de toutes parts. Nous rencontrons beaucoup de motos…il y a un groupe de motards qui viennent de l’Irlande. La route pour se rendre au Col a une longueur de près de 20 km…mais nous nous arrêtons si souvent que mon petit sac de Wow se vident rapidement….mais ces Wow surgissent de nos voix sans effort …la nature est trop belle …trop impressionnante.
Le Col de l’Iseran surplombe le village de Val d’Isère…il est le trait d’union entre la région Maurienne et la Tarentaise…c’est le plus haut col routier d’Europe (2770m)…il est le point culminant de la prestigieuse et très fréquentée «Route des Grandes Alpes».
L'hiver, cette route est fermée à cause de la neige (elle s'incorpore même dans le domaine skiable avec les pistes appelées Mattis et Mangard). Mais dès la saison estivale elle est rouverte à la circulation et permet la liaison avec Bonneval-sur-Arc. Le col a une grande histoire avec le cyclisme français (depuis quelques années la mairie développe davantage l'instruction cycliste du col, notamment avec des horodateurs et des panneaux d'affichage).
Une route de légende…la Route des Grandes Alpes…700 km de merveilleux paysages.
Soumis à des hivers longs et rudes, le col ne devient une voie commerciale que tardivement.
Au 17ième siècle, un sentier muletier permettait d’acheminer les fromages aux marchés. La loi du 05 juillet 1912 inclut cet itinéraire à la Route des Alpes, reliant Nice à Thonon-les-bains(bord du lac Léman).
Les travaux de ce tronçon de 29 kilomètres, débuté en 1929, furent un défi : 600 ouvriers, emploi d’UNE pelle mécanique (une prouesse !), déblaiement de 92,000 mètres cubes de rocher, création de 4 ponts, de 3 maisons cantonnières et d’une centrale hydroélectrique. Celle-ci permit l’électrification et le renouveau de Bonneval : création de 2 hôtels et restauration d’un troisième.
1909 : Le Touring Club lance les travaux de la route des Grandes
Alpes.
1913 : La Compagnie Paris-Lyon-Méditerranée inaugure la
Traversée intégrale de la Route des Grandes Alpes,
Parcourue en cinq étapes d’une journée…
1914/18 : La première guerre mondiale porte un coup d’arrêt
Aux travaux.
1930 : Désormais Nice-Chamonix s’effectue en 1 jour ½.
1937 : Albert Lebrun, président de la République inaugure la
Route du Col de l’Iseran, le plus haut passage routier
D’Europe.
1995 : La route relie enfin Thonon à Menton.

Arrivés au sommet du col qui est à 2770 mètres d’altitude, nous trouvons un édifice en pierre qui offre un petit restaurant et une boutique de souvenirs…une petite affiche sur la porte indique qu’il n’y a pas de toilettes vu qu’ils n’ont aucune eau disponible. Il y a aussi cette belle petite église érigée à Notre-Dame-de-la-sécurité. Elle était fermée donc nous n’avons pas eu le plaisir de voir l’intérieur. Nous nous sommes promenés tout autour…Un paysage où les rochers semblent surgir et montés jusqu’aux nuages. La station de ski se rend jusque là…on voit les téléphériques…ça doit être super de venir skier ici.
La partie de montée jusqu’ici a été sublime…comment sera celle de descente…eh bien…cela se poursuit. Le soleil étant à son apogée nous permet de faire de belles photos. Nous prenons une pause sur un des nombreux belvédères…où nous avons pu observer le vol de 3 parapentes…dont un qui nous a épaté avec ses figures de «tire-bouchons». C’est à cet endroit où la vue est magnifique sur le village où nous passerons le restant de la journée soit Bonneval-sur-Arc….que nous avons pris notre repas…un couscous aux bœuf et légumes. Les animaux nous ont fait sourire en s’appropriant la route…comme quelques moutons dont celui tout noir…puis il y a eu les petites chèvres curieuses qui s’avançaient vers la voiture.
Cette phrase peut bien résumer ce que nous retiendrons de cette traversée du plus haut col de l’Europe : «Les instants les plus éphémères prennent une toute autre dimension et se gravent à jamais dans nos esprits».

samedi 26 septembre 2009

Val d’Isère, France.(07 sept)

Fermez les yeux, évadez-vous : Val d’Isère …Une grande station avec une âme de village….mais…
Juste avant d'arriver à Val d'Isère...nous avons contourné le lac où est érigé un barrage et cette statue a été placée dans un petit parc en l'honneur de la destruction du village antérieur.












Il était une fois…un village savoyard au visage sculpté dans la pierre et le bois…où le clocher brille au soleil…où coule la rivière Isère…tout le village nous murmure des histoires secrètes de skieurs.
Après plus de 150 courses de Coupe du Monde, 4 épreuves aux Jeux Olympiques en 1992, Val d’Isère organisait les Championnats du Monde de ski alpin en 2009, une première pour la France depuis 1962.
Avec 155 pistes totalisant 300 km de pistes, 1600 mètres de dénivelé (1850 mètres à 3450 mètres) …Jean-Claude Killy a appris à skier à Val d’Isère…ce n’est pas un hasard si ce domaine porte son nom : l’Espace Killy.
La grande nouveauté de la saison dernière était le télésiège 6 places débrayable «Les marmottes». Ce n’est pas le premier domaine en longueur mais c’est l’un des plus haut placés et celui procurant le plus constant et le meilleur niveau de neige. Malgré toute cette belle introduction, nous avons trouvé la station de Val d’Isère comme étant la moins intéressante de celles que nous avons déjà visitées. Le fait que la rue principale soit bornée de chaque côté par des édifices en hauteur qui cache les montagnes derrière en est la principale cause. On se promène comme si nous étions dans un village quelconque…on perd de vue que nous sommes dans un village alpin. La partie plus ancienne du village est tout de même intéressante.
Val d’Isère a ouvert en 1900 et la station de ski a été créée en 1934…il se situe à 1850 mètres d’altitude. Les 1753 habitants sont les Avalins et les Avalines.
Le 10 février 1970 une grave avalanche a touché Val d’Isère.

«Une énorme coulée de neige se détache à 3 206 mètres d'altitude sur le versant de la Sassière, la masse de neige franchit le bras d'Isère et la route nationale pour finir sa course sur le foyer UCPA de Val d'Isère. 39 jeunes sont ensevelis. Le centre de plein air comptait à cette époque de l'année 194 vacanciers. Un mur de béton armé couvert de pierre et faisant office de paravalanche a été construit depuis, la montagne a été creusée de sillons à son sommet et des pare-avalanches métalliques installés.»
Le beau ciel bleu nous incite à poursuivre notre route…un col nous attend…le plus haut d’Europe…à suivre demain.

vendredi 25 septembre 2009

Tignes, France. (06 sept dimanche)

On devient vite accro à la beauté de Tignes !
Samedi 21h00, nous sommes installés pour la nuit dans notre kangoo. La lumière ouverte nous lisons…moi, je me suis installé un peu en retrait du lit…c’est ce que j’appelle «le salon» et mon homme est sous les couvertures avec nos deux oreillers. On sent que la nuit sera froide. Dans le grand stationnement, de Val Clavet…juste à côté des toilettes publiques, un grand panneau nous indique la température au sommet de la remontée mécanique…le chancelant petit 2°C que j’ai vu avant de nous installer nous fait craindre le pire. Battrons-nous notre record…qui est de 1.4°C ??? Nous avons décidé de mettre toutes les couvertures disponibles.
À 21h30 nous fermons nos livres et nous nous emmitouflons sous les couvertures. Au milieu de la nuit j’ai endossé une veste…et mes bas… La nuit s’est bien passée…très très collés à nous réchauffer mutuellement. Au petit matin…à 6h50 on se levait…et j’avais vraiment hâte de voir combien il avait fait…OUI, OUI…le record est battu…il a fait -1.7°C…la toiture de la voiture est couverte de givre. Mon homme se dépêche à préparer le café…il sort sa tuque, des gants…ses doigts étaient gelés.
Nous prenons la voiture pour retourner à Tignes sur le lac pour être au soleil. En y allant nous avons passé près du terrain de golf et tous les greens étaient givrés…en passant le golf de Tignes (normale 68) est le plus haut d’Europe. Après notre déjeuner qui a bien réchauffé nos entrailles, nous avons été au grand chalet faire un peu d’internet…question de laisser un peu de temps au soleil pour adoucir le temps. Vers les 9h40, j’ai laissé mon homme et je suis parti faire un peu de photo autour du lac. Il y avait un bel effet miroir que j’affectionne tant. C’était de toute beauté…un plaisir solitaire que je me suis empressée d’aller montrer à Bernard. Finalement nous avons fermé l’ordinateur…la nature nous attendait. Bouteille d’eau, bottes de marche…nous voilà prêts pour la première randonnée. Pour la première fois je laisserai mon sac à dos dans la voiture…ayant bien analysé le risque…nous sommes stationné devant un restaurant, à un coin de rue achalandé…donc je pars confiante que nous ne serons pas dévalisé ! Nous choisissons de faire un petit sentier encore à l’ombre pour nous permettre d’avoir le soleil dans le dos pour obtenir de belles images de Tignes. La vue est formidable. Le sentier est bien sec et il y a une multitude de jolies fleurs sauvages. Puis nous redescendons et reprenons un peu d’eau pour une autre randonnée sur la montagne plein soleil. Cette fois-ci la randonnée sera de deux heures…nous monterons de 2100 mètres à la base à Tignes jusqu'à 2438 mètres à l’arrivée d’une autre remontée mécanique. La montée est sportive…mais sans problème. Nous sommes seuls. Le panorama qu’il nous offre est formidable. Nous apercevons le lac du barrage et le lac Tignes. Nous croisons même une maison isolée où une cinquantaine de vaches se promènent dans le pré avoisinant.
Pour le retour nous prendrons un chemin un peu plus large…un peu plus long …mais la température est si agréable, un ciel bleu si pur et le paysage si fantastique que cela nous fait plaisir de prendre plus de temps pour revenir.
Ce fût une de nos belles randonnées de ce voyage en Europe.
Au retour nous allons prendre une bonne douche chaude puis ce sera de la lecture et un petit repas sur le bord du lac…ce soir des pâtes accompagné d’une sauce riche aux légumes…concocté par mon chef cuisinier.
Tignes nous aura fait passer une fin de semaine de rêve.
La particularité de cette station est qu’elle offre un paysage de montagne …360°…nous sommes entourés, encerclés de monts plus hauts les uns des autres. Merveilleux ! Merci Tignes !

jeudi 24 septembre 2009

Tignes, France. (05 sept)

Un …ou plutôt deux jours dans un décor fabuleux !
Après être monté à 2188 mètres d’altitude …pour voir le Col du petit St-Bernard…(voir chronique d’hier) nous avons repris la route pour notre deuxième et dernière destination du jour soit Tignes…qui est une station de ski réputée internationalement pour son domaine skiable couplé avec celui de Val d’Isère maintenant connu sous l’appellation «Espace Killy» en l’honneur d’un athlète du nom de Jean-Claude Killy. Tignes a différents bourgs…à différentes hauteurs…Les Brévières , les Boisses, Tignes sur le lac, Val Clavet….un peu comme à Courchevel et aux Arcs.
Il y a que 2212 personnes qui y vivent à l’année longue.
Elle fait partie de la Commune de Savoie, qui culmine à 2142 mètres, ce qui en fait la plus haute commune d'Europe. Tignes se situe à l'amont de la vallée de la Tarentaise. Celle-ci part du Col de l'Iseran, sur lequel on peut circuler en été et skier en hiver, pour aller jusqu'à Moutiers, en passant par Bourg Saint Maurice. La vallée a été creusée par une rivière, qu'elle longe : l'Isère, laquelle se jette dans le Rhône.
Petit historique :
· Dès 1933, l'administration envisagea la construction d'un barrage au sommet des gorges des Boisses, mais les Tignards n'en eurent connaissance qu'en 1941. La construction débuta en 1946 et le village fut finalement noyé en 1952 quand le Barrage du Chevril acheva son plein d'eau…Après le déménagement du cimetière, le dynamitage des maisons et l’expulsion des habitants réfractaires.
· C’est le « monument » le plus célèbre de Tignes. En effet, celui-ci, très élevé avec ses 180 mètres, est recouvert d'une immense fresque sur sa façade non immergée : le Géant de Tignes. Mais celle-ci s'efface avec le temps et risque de ne plus être visible dans quelques années. En effet, maintenant on ne voit plus rien…dommage, je trouvais l’idée originale…cela aurait été bien de conserver cette murale.
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À partir de 1956 commença, près du lac naturel de Tignes, à 2100 mètres, la construction de la station de sports d'hiver.
À partir de 1968, la station se développa sur le site de Val Claret (2150 m), avec essentiellement des constructions en hauteur du fait de l'espace limité. Adoptant une philosophie qui se voulait novatrice pour l'époque, consistant à interpénétrer espace skiable et station, le Val Claret fut en requalification progressive. La construction des résidences de haut-standing MGM dans un style plus proche du chalet de haute montagne devrait en changer progressivement le visage.
Les pistes ont accueilli en 1992 des épreuves Jeux Olympiques d'hiver, entre autres avec du ski acrobatique (ski de bosses).








Nous sommes arrivés en fin d'avant-midi...le soleil était merveilleux et nous nous sommes immédiatement mis à nous promener. Tout d'abord il y a ce lac incroyable...d'une belle couleur turquoise..avec un sentier de 2.854 kilomètres qui en fait le tour...une promenade que nous avons fait après notre repas...une dégustation de fromage de la région. Un moment fort agréable. De plus pour nous combler et nous décider à demeurer le grand chalet d'accueil offre l'internet gratuitement et les douches chaudes. Avec un si bon forfait nous avons décidé vitement que nous y passerions la fin de semaine. L'église du village est assez banale comme son intérieur...très simple...mais tout de même un endroit calme pour qui veut méditer. De plus il n'y a presque pas de touriste...demain nous avons planifié deux excursions...à suivre.