mercredi 23 septembre 2009

Le col du petit Saint Bernard, France. (05 sept)

Au-dessus des nuages et presqu’en dessous de 0°C !!!
Comme nous avons bien fait d’attendre le retour du ciel bleu…ce matin au lever ce n’était pas chaud…à tout vous dire, le thermomètre indiquait un pauvre petit 5.9°C. Notre kangoo nous a tenu bien au chaud…il faut dire que nous avons recommencé à dormir avec nos deux couvertures rouges. Le café chaud était la bienvenue pour débuter cette journée dans les Alpes. Nous sommes partis à 8h10 après avoir acheté notre lait quotidien…nous avons décidé de prendre notre déjeuner dans les hauteurs…il nous faut une belle vue…un beau panorama aide toujours à la digestion. Immédiatement à la sortie de la petite ville de Bourg St-Maurice (près de 7500 personnes) où nous avions passé les derniers jours, la route commence à serpenter tout en montant. Vite nous prenons de l’altitude…et le thermomètre commence à baisser…3°C…..Voici Bourg St-Maurice…n’est-ce pas un joli endroit entouré de montagnes ? La Roseraie est un petit village à 1850 mètres d’altitude…qui semble bien calme. Le paysage qui nous est offert nous montre des pics enneigés…dont ce pic qui se nomme Le Mont Pourri à 3779 mètres d’altitude..on voit aussi très bien l’Aiguille de Prairan à 2613 mètres et la Pointe de la terrasse à 2881 mètres….un petit tableau nous donnait toutes ces informations.
Notre première destination du jour est le col du petit St-Bernard…qui est un col alpin qui sépare la vallée de l’Isère (rivière) en France de la vallée d’Aoste en Italie. Son altitude de 2188 mètres en fait le col le moins élevé de la région.
Il a été fréquenté depuis la plus haute Antiquité comme en témoignent encore les nombreux vestiges archéologiques et historiques qui s’y trouvent.
Histoire : Comme le col se trouve à la frontière de la France et de l’Italie…depuis les années 1715…la ligne de séparation s’est un peu promenée d’un bord à l’autre. Après la seconde guerre mondiale, le traité de Paris, signé en 1947, stipule le retour à la stricte ligne de partage des eaux. Mais avant d'arriver à cette entente il y a eu une terrible bataille...voici de quoi il s'agissait :
Lorsque le 10 juin 1940, l'Italie déclare la guerre à la France, déjà vaincue, l'accaparement du col du Petit-Saint-Bernard est un des buts de Mussolini. La population de la zone frontalière est évacuée. Retranchés dans la Redoute Ruinée — une forteresse perchée à 2 400 mètres d'altitude sur les flancs de la Traversette — quarante soldats du BAF défendent le passage du col contre des milliers de soldats italiens. Ce verrou tient bon et plus de six cents soldats italiens trouvent la mort en tentant vainement de prendre le fort. Les soldats français, qui comptent seulement neuf morts, évacuent le fort le 2 juillet 1940 avec armes et bagages, devant les troupes fascistes qui leur rendent les honneurs, après avoir reçu l'ordre d'évacuation suite à l'armistice signé le 25 juin.

Le col du Petit-Saint-Bernard est reconnu pour son enneigement exceptionnel, mais aussi pour son aérologie auprès des pratiquants de snowkite (ski alpin avec cerf-volant). En effet, grâce à l'échange quasi permanent de masses d'air entre les vallées de la Tarentaise et d'Aoste, le col est devenu depuis 10 ans un site de référence pour les skieurs et snowboardeurs pratiquant le snowkite (glisse tractée par un cerf-volant). Une école et une association sont sur place pour renseigner les débutants et confirmés afin d'assurer une pratique sécuritaire.
Le col a accueilli la coupe du Monde de snowkite freestyle en 2006, ainsi que les championnats de France de snowkite open distance 2008 et 2009. Nous avons pris le temps de nous promener …juste un tout petit peu car le vent assez fort combiné à une fraîche température…le thermomètre de la voiture nous montrait un faible petit 0°C…avec le facteur vent…il faisait certainement -8°C…nous n’étions pas assez bien habillé pour affronter une telle température…à 2188 mètres d'altitude...mais cela n’enlevait rien au charme du panorama…incroyable…que c’est beau ! Nous avons traversé la frontière pour aller faire un petit détour en Italie question de pouvoir affirmer que nous avons mis les pieds en Italie.

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