Lübeck, Allemagne (07 juillet)

Un accueil distant mais une belle ville médiévale.
L’Allemagne a une drôle de façon d’accueillir ses touristes. Depuis notre arrivée, déjà 2 jours, nous sommes abasourdis de voir le peu de gens qui parle anglais. Si quelqu’un m’avait demandé combien en pourcentage d’allemands parlent anglais…ma réponse aurait été bien au-dessus de 80%. Mais la réalité, est bien autre. Si la tendance se maintient, à peine 20% parle assez bien l’anglais pour nous répondre…tous les autres soit ne connaissaient pas du tout l’anglais ou que quelques mots. Même aux différents bureaux touristiques, le personnel en général ne parle pas du tout l’anglais. Première constatation, deuxième constatation…l’accueil est vraiment glacial. On sent que nous dérangeons. Les brochures qu’ils offrent sur les comptoirs sur la région ou la ville sont à vendre…il faut demander s’ils ont quelques choses de gratuit…et là, ils font l’effort d’aller chercher telle brochure à l’arrière et nous la remettent sans sourire. Grosse différence avec la Scandinavie. On regrette déjà notre séjour là-bas.
La première ville que nous avions sur notre liste était Lübeck. Elle a été la première ville sur la mer Baltique en Allemagne et elle date de 1143. Depuis 1987 elle fait partie de la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Nous avions hâte de nous y promener car les images que nous avions vues nous semblaient très intéressantes. C’est vraiment une ville médiévale. Les bâtisses sont en très bons états et la vieille ville s’étend en cercle sur une île. Il y a huit ponts qui en permettent l’accès. La meilleure façon de la visiter est sans conteste par pedibus. La température est excellente…soleil, ciel bleu parsemé de quelques nuages et thermomètre qui grimpe à 21°C…que demander de mieux. Une très grande partie de la ville a été détruite par des attaques aériennes en 1942 pendant la deuxième guerre. Tout a été reconstruit et bien fait. Tout en admirant les petites ruelles et les édifices, nos yeux étaient en état d’alerte constante à la recherche d’un café internet…inexistant. Un petit arrêt à la bibliothèque pour apprendre que l’usage du service internet requiert 3 euros par heure…$4.80 de l’heure…trop dispendieux pour nous.
Notre kangoo étant sur une rue proche du centre-ville, nous pouvons y retourner vers midi pour fouiller dans notre glacière pour nous sustenter un peu. Un autre petit 2h30 d’allées et venues en suivant le trajet suggéré par le bureau touristique nous faisant passer devant les principales attractions.
Le temps magnifique ne fait que souligner l’intérêt de cette ville. Les rues commerciales et piétonnières sont achalandées et les boutiques ont sorties leurs tables pour la vente trottoir. Nous avons pu trouver des bonbonnes de gaz pour notre cuisine. Comme c’était un bon prix, 6.50 euros chaque, nous en avons acheté 4 ce qui devrait être quasiment suffisant jusqu’à la fin de notre voyage. Une bonbonne nous dure un peu plus de 3 semaines.