samedi 25 juillet 2009

Dresden, Allemagne. (12 juillet)

Un dimanche à Dresden.
Dresden est une ville assez populeuse…plus de 500,000 personnes y vivent. Elle est située à près de 200 km au sud de la capitale Berlin. Après notre visite d’hier de Berlin, nous avions repris la route jusqu’à la deuxième halte routière où nous avons passé la nuit. Au matin, il ne nous restait plus que 150 km à faire. Le ciel est encore un peu voilé…mais la température est très agréable…18°C. Nous stationnons Kangoo puis partons sans nos coupe-vents. À peine 600 mètres plus loin…je m’interroge à savoir : dois-je retourner chercher mon coupe-vent…j’ai peur que le vent s’élève…je tourne sur moi-même de 180° et me dirige vers l’auto. Mon Bernard semble décourager…une autre journée à la voir mettre et enlever son coupe-vent…semble me dire ses yeux. On aperçoit un rassemblement un peu plus loin…on s’y dirige croyant que c’est un marché de fruits et légumes…non, c’est plutôt un marché aux puces. Comme nous ne sommes vraiment pas pressé, on déambule et regardant bien ce qui est offert. La vaisselle est bien populaire, puis les montres…les objets militaires…etc.
Dresden a été mis sur notre liste de villes à visiter, un peu par hasard.
En fait c’est parce qu’ elle se trouvait entre Berlin et Prague, que nous avons décidé d’y aller. Bien sûr, que nous avons fait une petite recherche sur le net et ce que nous y avons lu nous a incité à l’inclure définitivement sur notre route.
La vieille ville est fascinante et sa superficie est aussi imposante. C’est en traversant un pont qu’on se rend compte du saisissant spectacle de tous ses vieux édifices noircis par le temps. C’est ce qui est le plus dommage. Les photographies ne peuvent donner l’ampleur réelle de ce quartier. En s’enfonçant par les petites rues on entre dans une autre dimension…une grande place qui est entourée de bâtiments rénovés. Le principal bâtiment de cette place est la grande église protestante « Frauenkirche ». Cette église a presque été détruite complètement à la fin de la deuxième guerre. Seuls deux pans de murs ont résistés. Ces deux pans de mur ont été intégrés à la réplique exacte et cela donne un édifice remarquable.
Le château Zwinger est quant à lui exceptionnel ! On l’a découvert par hasard en montant un escalier pour aller voir le panorama en haut…nous étions sur une terrasse entourée de centaines de statues et qui encercle entièrement les jardins. Sous cette terrasse se trouve des pièces donnant accès audit jardin. C’est vraiment très beau. Nous y sommes arrêté en fin d’avant-midi puis en fin d’après-midi nous y sommes revenus…c’était trop agréable. Le Palais Zwinger, délicat ensemble baroque comportant un merveilleux pavillon et un arc de triomphe unique au monde dont il ne restait rien, fut entièrement reconstruit entre 1945 et 1963. La petite faim de 14h00 fait gargouiller nos estomacs…
pourquoi ne pas goûter aux supers hot-dogs de nos amis allemands qui en sont forts friands. Très bonne saucisse et avec un peu de moutarde forte…ce sera suffisant pour nous soutenir jusqu’au souper.
Malgré la noirceur des bâtisses et des statues non encore rénovées et nettoyées, Dresden est une ville à ne pas manquer. Pour nous, ce fut une belle découverte et nous sommes heureux d’y avoir passé une belle journée.
Nous nous approchons de plus en plus de la frontière avec la République Tchèque…demain nous quitterons l’Allemagne pour un autre pays qui nous intrigue.


Dresde (Dresden en allemand) est une ville-arrondissement d'Allemagne, capitale de la Saxe.
Cette ville baroque, située sur l'Elbe est une des plus belles villes d'Allemagne. Elle est d'ailleurs appelée la Florence de l'Elbe.






Un peu d'histoire...
Un tiers de la ville fut détruit du 13 au 15 février 1945 par la Royal Air Force (principalement), avec l'appui de l'aviation américaine. 650 000 bombes incendiaires d'un poids total de 7 000 tonnes sont tombées sur la ville, tuant un nombre encore indéterminé d'habitants de la ville. Les chiffres oscillent entre 35 000 et 215 000 morts, sans être pour autant le fait d'un parti-pris politique (La Croix-Rouge soutient une estimation assez proche de celle donnée par les différents rapports de l'État-Major allemand.).


L'Après-guerre
À la difficile situation de l'après-guerre suivit le régime communiste où de nombreux efforts de reconstruction de la vieille ville baroque sont entrepris.
Les efforts de restauration de la Florence de l'Elbe, eu égard à l'enjeu culturel exceptionnel de l'ensemble, ont été réellement considérables, et se sont accélérés depuis la Réunification. À vrai dire, on n'a pas vu depuis longtemps tant d'édifices historiques reconstruits sur un même site en si peu de temps. En voici quelques-uns:
La Frauenkirche, chef-d'œuvre de l'architecture évangélique, construite autrefois par Georg Bähr et détruite non pas par les bombes mais par un incendie dans ses caves, vaste église baroque qui était à Dresde ce que Notre-Dame est à Paris, vient d'être pratiquement terminée en un temps record, pour un budget qui représente le quart de ce qu'a coûté l'Opéra Bastille à Paris. Les fonds proviennent de "loteries" où chacun peut donner pour la reconstruction et de nombreux apports privés. La reconstruction de la Frauenkirche a de particulier que, non seulement elle a été reconstruite à l'identique, mais en réutilisant tous les matériaux d'origine récupérables. C’est-à-dire que les pierres des ruines ont été numérotées, triées, et remises à leur ancienne place. Les matériaux manquants sont remplacés par des neufs. C'est ce qui donne cet air spécial à l'église, qui combine pierres noires et pierres blanches. Dans un premier temps, il n'était pas prévu de reconstruire l'église, mais de laisser les ruines dans leur état et d'en faire un monument commémoratif ; c'est ce qui explique, avec le manque de fond et le peu d'importance attaché à la religion par le régime communiste, la reconstruction tardive de la Frauenkirche.
La Kanzleihaus, remarquable palais Renaissance construit entre 1565 et 1567 par Hans Irmisch, dont les ruines avaient survécu, reconstruit en 1998 sous la direction du Professeur Gerhard Burger, architecte en chef des monuments historiques.
En août 2002, comme en de nombreux endroits d'Europe centrale, Dresde et ses environs subissent des inondations catastrophiques, avec notamment une crue centenniale de l'Elbe : la gare centrale est dévastée par un fleuve de boue, et de nombreux monuments, récemment reconstruits des destructions de février 1945, sont endommagés.
Les efforts de reconstruction se sont accélérés avec la réunification de l'Allemagne et culminent en 2006 avec les fêtes des 800 ans de la ville. Si les reconstructions se poursuivaient au rythme et avec l'orientation actuels, la tragédie de 1945, d'un point de vue architectural, serait à peu près effacée vers 2025, a fortiori si l'on reconstruit la Dresde bourgeoise du XIXe siècle et ses immeubles historiques (en quelque sorte « l'haussmannien » local), dont les merveilleuses villas des environs donnent une idée de la richesse et de la beauté. Quoiqu'il en soit, Dresde, à nouveau presque aussi belle qu'autrefois, est redevenue, avec Heidelberg, Bamberg ou Ratisbonne, l'un des haut-lieux du tourisme en Allemagne.
Dresde joue aussi un rôle important dans la vie musicale avec l'orchestre de la Staatskapelle, une des plus anciennes formations du monde puisque créée en 1548, et celui de l'opéra (Staatsoper).
Deux ponts sur l'Elbe ont valeur de monuments historiques : le pont de pierre « Augustus-Brücke » en centre ville, et le pont métallique Blaues Wunder (« Miracle bleu ») plus à l'est, à Loschwitz.
La vallée de l'Elbe à Dresde a été inscrite, en 2004, sur la liste du patrimoine mondial par l'Unesco et placée en juillet 2006 sur la liste rouge des sites du patrimoine mondial en péril en raison du projet de construction d'un nouveau pont sur l'Elbe "Waldschlösschenbrücke".

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