Ouf ! C’est haut et c’est beau !!!
Il est 2h00. Le vent souffle fort et soudain l’orage éclate. Un orage violent…la pluie tombe drue et résonne dans notre kangoo. Bien que les cartons soient en place pour notre intimité, les éclairs sont visibles et le tonnerre gronde du sommet des montagnes en déroulant vers nous sur la plaine. Puis après cet intermède un peu bruyant la pluie s’est faite plus douce et sa musique nous a rendormis. On nous avait dit que la matinée serait couci-couça…donc on ne s’attendait pas à voir le soleil avant 11h00 ou même 11h30 mais belle surprise…à 8h00 il était déjà arrivé et brillait pour faire sécher toute la pluie de la nuit. On a pris le temps de réparer mon pneumatique qui me donne quelques problèmes…il se dégonfle lentement depuis 5 jours et nous n’arrivons pas à trouver le « maudit » petit trou. Je crois que ce matin nous avons trouvé l’endroit…et le chirurgien Bernard s’est chargé de la délicate opération…qui semble réussie. Le moteur de notre kangoo commence à travailler vers les 9h30. Une belle randonnée qui nous fera passer par la Flüelapass à 2383 mètres d’altitude. Les paysages sont fantastiques…le ciel bleu et les quelques nuages d’agrément font du beau travail…une belle équipe que nous voulons garder avec nous toute la journée. Nous prenons le temps de nous arrêter et de faire un petit sentier qui nous approchera un peu de la neige. À notre départ de Davos il faisait 21°C et le fait de monter comme ça fait descendre le thermomètre…nous avons atteint 12°C là-haut. Les villages que nous traversons sont petits …Susch est celui que nous avons élu pour une petite visite. L’exploration du village est très agréable…il est traversé par une route secondaire mais dès que nous prenons la rue transversale…le calme surgit…on entend les petits oiseaux gazouillés, les maisons sont très jolies, peintes de différents graphiques et les couleurs sont très harmonieuses. Cette affiche qui nous indique « chat dangereux » nous a fait bien sourire !! Ce sont les routes numéros 28 puis la 27 que nous avons suivi…des routes sinueuses mais agréables pour la conduite.
Ces routes ont des poteaux bien ancrés dans le sol pour aider la machinerie lorsque l’hiver se pointe…il fallait voir la hauteur de ses poteaux !!!! On imagine assez aisément que l’hiver, ici, apporte beaucoup, beaucoup de neige. Voyez comme mon chauffeur paraît minuscule au pied de l’un d’eux !!! Les panoramas nous rappelaient un peu la Norvège…dû au fait du fort orage de la nuit, les cascades étaient nombreuses et avec beaucoup d’eau.
Bernard a une façon bien particulière de démontrer sa joie…vous la connaissez…son fameux saut en « X »…le voici en pleine action.
Il était déjà 13h45 lorsque nous avons stationné notre voiture dans un parking gratuit pour 24 hrs…à que 3 km du centre-ville. En ville le stationnement coûtait $3.00 pour 2 heures…nous sommes qu’à 15 minutes de marche.
Première observation, St-Moritz est beaucoup plus gros que Davos…ils ont en commun leurs lacs aux eaux turquoises…environ de la même grandeur aussi. La ville de St-Moritz est plus intéressante…nous y passerons le restant de la journée. Une architecture plus conforme au style alpin accrochée au flanc de la montagne. À sa base, les bâtisses plus ordinaires où l’on retrouve les condos et appartements à louer. Il y a plusieurs centres de ski qui offre des remontées mécaniques…et aussi de petits trains pour se rendre au sommet. Ici aussi il y a un beau sentier qui fait le tour du lac et que nous prendrons plaisir à marcher à la fin de la journée…juste avant notre dodo. Le petit vent frisquet de la journée s’est calmé en soirée mais comme la température baisse vite nous avions changé nos sandales pour nos souliers de course et moi j’avais enfilé un pantalon. Les montagnes qui nous entourent ont leurs cimes à plus de 3000 mètres d’altitude. Mais elles ne sont pas si impressionnantes car St-Moritz est déjà à 1822 mètres d’altitude.
On avait déjà vu hier à Davos une patinoire à ciel ouvert…cela doit être très plaisant de patiner sous un beau soleil.
La ville a accueilli les Jeux Olympiques en 1928 …et aussi 20 ans plus tard en 1948…ce qui est très rare (même peut-être unique…je n’ai pas vérifié). On pense que c’est dû au fait que la deuxième guerre mondiale venait de se terminer et qu’ainsi les athlètes ont pu utiliser les mêmes structures déjà en place. La vie est chère ici…voici quelques exemples : j’ai vu un sac de chips 300 g au wasabi que j’aurais bien aimé essayer mais à $6.70 …c’est un peu cher. À la bibliothèque l’usage de l’internet coûte .25 cent la minute…ce qui revient à $20.00 l’heure… les fruits et légumes …tout est dispendieux.
mercredi 12 août 2009
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