Bergen, étant construite majoritairement en bois, a souvent été ravagée par les flammes. Les derniers incendies datent de 1944 et 1955.
En 1756, 1 600 maisons avaient brûlé, et en 1702, 80% de la ville et la quasi-totalité des archives avaient été détruites.
En 1916 ce fut le tour de Torgallmenningen, dont les magnifiques demeures ont été remplacées par des bâtiments de style Art nouveau. Il y eut 3 000 sans abris et 400 maisons détruites. Le feu a été causé par une simple lampe dans une baraque de stockage.
En 1916 ce fut le tour de Torgallmenningen, dont les magnifiques demeures ont été remplacées par des bâtiments de style Art nouveau. Il y eut 3 000 sans abris et 400 maisons détruites. Le feu a été causé par une simple lampe dans une baraque de stockage.
Lors du même incendie, craignant pour leur vie, les autorités libérèrent tous les détenus de la prison. Le lendemain, seulement un ou deux n'y retournèrent pas.
Pendant l'incendie de 1955, le quartier de Bryggen, l'un des derniers quartiers de la ville construits en bois, a été partiellement détruit (les six allées les plus à l'ouest), puis rénové dans les années 1980 après qu'eurent lieu des fouilles archéologiques sur les espaces brûlés. Le rapport d'incendie indique que les pompiers sont partis de leur caserne une minute après l'alerte et arrivés sur place deux minutes plus tard. Ils ont utilisé 10 000 tonnes d'eau, depuis 34 lances sur terre et 35 sur mer. Le rapport est très précis : le navire de lutte anti-incendie n° III est arrivé sur place 30 minutes après les premiers pompiers, s'est placé à 183 mètres du lieu de l'incendie et a utilisé 12 lances et 4 032 tonnes d'eau. Une lance fut accidentellement brisée lors des opérations.
Les pompiers de Bergen sont une part très importante de l'histoire de la ville, tout comme les casernes. À la base ils formaient un corps de volontaires exonérés d'impôts et le service a été réorganisé en 1863 en un service municipal et régulier. Sur les hauteurs de la ville, il y avait des tours de garde pour guetter la moindre fumée suspecte. De cette époque il reste le Corps de Garde à Nordnes et Skansen sur Fløyen. Une chose qui amuse les Bergenois est que souvent les touristes prennent la caserne de Skansen pour une église. La caserne principale actuelle est vieille de plus d'un siècle, et, ironiquement, a vu tous les pâtés de maisons l'entourant partir en fumée en 1916. Elle est actuellement transformée en musée, une nouvelle caserne plus grande et plus moderne ayant été mise en service en 2006 sur les rives du Store Lungegårdsvann.
De nos jours si un feu se déclarait dans un vieux quartier, il serait impossible pour les pompiers de l'atteindre rapidement et ce à cause de l'étroitesse des rues et de leur inclinaison. Ce serait une catastrophe pour la ville car les vieilles maisons prendraient feu les unes après les autres comme des allumettes. Les propriétaires de maisons en bois (trehus) sont incités à avoir une échelle de secours à l'étage. Les sprinklers, tuyaux et détecteurs de fumées sont aussi très répandus. Entre les rues (gate) et les places (torg, dans le sens de marché), on trouve des places et des larges rues avec le suffixe -allmenning, comme Torgallmenningen ou Murallmenningen, qui sont censées être des espaces brise-feu. Signifiant littéralement rue de tous les hommes, il était interdit de construire dessus ou de les encombrer.
L'utilisation du mot Allmenning remonte au moins à 1302. Un Allmening devait être large d'au moins huit alen, un alen mesurant 55,3 cm. Par la suite les régulations évoluèrent plusieurs fois.
La ville est grande. Les rues ne sont pas droites, et sont irrégulièrement pavées avec de petites et grandes pierres, mais sont gardées très propres. Les maisons, malgré qu'elles soient construites en bois, ont une apparence très plaisante due à la diversité des couleurs avec lesquelles elles sont peintes.
Voici pour mon côté un peu maniaque de la météo.....
Bergen est surnommée la ville de la pluie ou la Seattle européenne. Ses précipitations annuelles moyennes s'élèvent à 2 250 mm. Les plus fortes pluies enregistrées en une seule journée ont cumulé 192,2 mm. Plus récemment, entre le 29 octobre 2006 et le 21 janvier 2007, Bergen a connu 85 jours consécutifs de pluie. Cependant, Bergen est loin d'être la ville européenne où il pleut le plus. La ville se classe 22ème dans un classement de 357 villes européennes (Turquie, Suisse, Norvège et Islande inclues). Les premières villes du classement sont Halle an der Saale, Cologne et Glasgow.
Bergen est surnommée la ville de la pluie ou la Seattle européenne. Ses précipitations annuelles moyennes s'élèvent à 2 250 mm. Les plus fortes pluies enregistrées en une seule journée ont cumulé 192,2 mm. Plus récemment, entre le 29 octobre 2006 et le 21 janvier 2007, Bergen a connu 85 jours consécutifs de pluie. Cependant, Bergen est loin d'être la ville européenne où il pleut le plus. La ville se classe 22ème dans un classement de 357 villes européennes (Turquie, Suisse, Norvège et Islande inclues). Les premières villes du classement sont Halle an der Saale, Cologne et Glasgow.
Grâce au Gulf Stream, courant marin chaud qui naît sur les rives du continent américain, la ville est toutefois une des plus chaudes de Norvège. Bien que situées sur une latitude proche, Oslo et Bergen ont des températures moyennes différentes : à Bergen et sur la période 1991-2005, elles étaient de 2,8°C en janvier, 15,1°C en juillet et 8,2°C sur l'année. Pour Oslo, les températures étaient respectivement de −2,3°C, 17,3°C et 6,6°C. Les plus gros extrêmes de température enregistrées sont 31.8°C et - 16.3°C, respectivement en 1947 et 1987.
C'est aussi une des villes de Norvège où il neige le moins, on compte trois jours de forte neige (>25cm) par an. Stavanger n'en compte aucun, tandis que Lillehammer en compte 110.
C'est aussi une des villes de Norvège où il neige le moins, on compte trois jours de forte neige (>25cm) par an. Stavanger n'en compte aucun, tandis que Lillehammer en compte 110.