jeudi 12 novembre 2009

Paris, France. (22 octobre jeudi)

Une longue journée de découverte….
On traverse le pont Notre-Dame pour arriver à l’île de la cité.
Le soleil se met à briller au moment où l’on sort de l’église Notre-Dame de Paris.
Le début de sa longue édification coïncide avec le choix de Paris comme capitale et, devant elle, sur le parvis, une étoile de bronze pointe le kilomètre zéro, centre de Paris. L’extérieur est, paraît-il, un emblème de l’art gothique. Nous y voyons un nombre incroyable de statues de toutes sortes…les pierres sont propres et de couleur crème. L’intérieur est très sombre et ne nous a pas plus impressionné que ça…nous nous regardons et nous sommes d’accord pour affirmer que nous avons vu pendant ce voyage de bien plus belles églises….ce qui impressionne c’est son histoire…Elle a vu saint Louis, pieds nus, portant la couronne d’épine en 1239, le sacre de Napoléon en 1804, la célébration de la Libération en 1944…
Les îles de la Cité et Saint-Louis.
Double berceau de Paris serti entre les bras de la Seine, ces voisines-là sont pourtant bien différentes. Sur l’île de la Cité, dans un tourbillon d’uniformes et de robes d’avocats; on va de sites en monuments : place Dauphine, Conciergerie, Sainte-Chapelle, Hôtel-Dieu, Notre-Dame… Le pont Saint-Louis marque une frontière…de somptueux hôtels particuliers. Il est aussi le refuge des artistes et des poètes, l’Île Saint-Louis est aussi le havre des gourmets à en juger par la profusion de restaurants, cafés, glaciers, pâtissier…qui alignent leurs devantures tentatrices…difficile de résister.
Panthéon.
Son dôme surplombe le Quartier Latin et il a donné son nom à la place, aussi solennelle que lui, dont il occupe le centre. Un temple civique, colossal, dont la devise inscrite à son fronton mentionne ceci : «Aux grands hommes la patrie reconnaissante». Il a été commandé en 1744 par Louis XV pour honorer Sainte-Geneviève. Révolution oblige, la Basilique à peine achevée fut transformée en 1791 en temple civique et définitivement consacrée. Panthéon national en 1885, lors des funérailles de Victor Hugo…il abrite aussi les tombeaux de Pierre et Marie Curie, Alexandre Dumas, Jean Jaurès, André Malraux, Jean-Jacques Rousseau, Voltaire…
Jardin et musée du Luxembourg.
J’avais hâte de le revoir…avait-il changé depuis 1986 ? Avec ce beau soleil il est resplendissant. De belles rangées bien droites d’arbres aux feuilles couleur d’automne…des milliers de chaises en fer forgé à la disposition de tous…et tout au centre ce grand bassin…oui, il fallait prendre un court instant pour en profiter. Moi, j’ai bien aimé m’asseoir sur ce petit mur qui entoure la place…Bernard, lui, a préféré essayer les chaises…n’a-t-il pas l’air bien ? Nous n’étions pas seuls à tirer profit de ce lieu magique.
Marie de Médicis aurait-elle imaginé si beau succès quand elle commanda palais et jardin ? La veuve d’Henri IV songeait alors à retrouver un peu de sa Florence natale. On avait remarqué…avec un peu d’horreur, la présence de soldats ayant à la main des mitrailleuses !!! On a questionné un gradé…c’est pour une meilleure sécurité…pour moi…cela me dérange de voir des armes si dangereuses entre les mains de soldats !
La visite de cette merveilleuse ville s’est poursuivie en passant par les Invalides. Louis XIV décide en 1671 de bâtir un "hostel royal" d’une grandeur et espace capables d’y recevoir et loger tous les officiers, tant estropiés que vieux. Les pensionnaires arrivent dès 1674. Ce magnifique édifice abrite aujourd’hui des canons inquiétants…le tombeau de Napoléon….Sous le dôme redoré de 12 kg d’or en 1989, les restes de l’empereur reposent dans six cercueils successifs encastrés dans un bloc de porphyre rouge de Finlande.

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