Pierres de charme …juste pour nous !
Ce vendredi rime avec les deux «D»…soit pour Dinan et Dinard nos deux destinations du jour.
Premier D : Dinan…une ville d’Art et d’Histoire.
L’origine du nom de Dinan remonte à la nuit des temps : il provient de la contraction de deux mots celtes «Dunos» et «Ahna» : Dinan serait alors la colline d’Ahna, la protectrice des vivants et la gardienne des morts, déesse très honorée dans toute l’Armorique. On retrouve le nom d’Anne à chaque entrée de la ville : quartier Sainte-Anne, rue Anne, le Saut-à-l’âne…
Le fait que nous sommes sous un ciel bleu pur est merveilleux. Avec cette température d’automne on se sent plein de vigueur.
Nous suivons le circuit proposé par le bureau de tourisme … celui du vieux Dinan. On emprunte la rue de l’horloge où nous pouvons découvrir de nombreuses maisons anciennes du 15ième siècle…et bien sûr la tour de l’horloge qui a été édifiée dans les dernières années du 15ième siècle. Un symbole de prospérité et de puissance de la ville…elle fut dotée par la duchesse Anne de sa plus grosse horloge en 1507. Ses étages ont abrité jusqu’à la Révolution les réunions de la Communauté de ville.
La ville de Dinan est fortifiée par une ceinture de remparts. Point stratégique pour la circulation entre la Normandie et la côte nord de Bretagne, Dinan est construite principalement sur une colline. La cité domine de 75 m la Rance qui coule vers le nord pour se jeter dans la Manche entre Saint-Malo et Dinard. Dinan proposa longtemps le pont le plus au nord pour traverser la Rance et son large estuaire.
Dinan c’est aussi les maisons à pans de bois, les couvents et basilique, château…qui se blottissent amoureusement derrière 3 km de rempart…l’ensemble le plus important et le mieux conservé de Bretagne. Un moment nous avons bifurqué de notre circuit pour monter sur le «chemin de ronde» situé au sommet des remparts…nous avions ainsi une très belle vue sur la ville. Assez impressionnant de se promener …un peu comme les soldats le faisaient pour surveiller les ennemis. En suivant la rue du petit fort on arrive au port où nous avons une belle vue sur le viaduc. Malheureusement le ciel s’est un peu couvert et nous avons perdu le bleu du ciel. Le viaduc ressemble un peu à celui Morlaix…au milieu du 19ième siècle il devenait urgent de faciliter l’accès à la ville et de palier les accidents et problèmes de circulation dus au vieux pont exigu et à l’importante déclivité du Jerzual(rivière)…il mesure 288 mètres de long et 40 mètres de hauteur. La vue y était très belle sur la ville ancienne à ses pieds. Malgré un incendie en 1907 qui a détruit cinq maisons en colombage, et un bombardement en août 1944, la ville est restée presqu'intacte depuis le début du 20ième siècle. Dans la nuit du 6 au 7 juin 2007, une petite portion des remparts entourant la ville s'est effondrée et nécessitera des travaux de consolidation ultérieurs.
La Basilique Saint-Sauveur et son jardin anglais…belle place. Cette basilique a été bâtie au 12ième siècle…plusieurs style se retrouve compris dans ce monument …roman, gothique, classique …nous y sommes entré et c’était très grandiose. La visite s’est continué main dans la main…un plaisir que nous avons partagé.
De retour à notre auto …on part pour notre deuxième «D» de la journée soit Dinard…18 kilomètres et nous voilà arrivé.
Le ciel s’est assombri et semble décidé à demeurer tel quel jusqu’à la fin du jour.
Au début du 19ième siècle, Dinard est un petit village de pêcheurs proche de la commune voisine de Saint-Enogat. Dinard prit son aspect de station balnéaire à partir du milieu du 19ième siècle avec l’arrivée des familles anglaises et des premiers adeptes des bains de mer. Vers les années 1870, la promotion immobilière de la station est à son apogée avec l’action du Comte Rochaid Dahdah qui sera le véritable promoteur de la station. Les villas, les hôtels, les casinos et les équipements touristiques se multiplient et changent rapidement l’aspect de la ville. Vers 1889, Dinard était devenue le rendez-vous de la haute société nationale et internationale. Elle était alors considérée comme la «première Station Balnéaire de France» et accueillait la Société Aristocratique de l’Époque, les grandes familles de la Noblesse et les personnalités des familles royales européennes, du monde de l’industrie…Les superbes villas qui jalonnent le littoral demeurent un exemple vivant de cette époque.
Nous avons fait la promenade en bord de mer…très vivifiant.
Six kilomètres de sentier qui serpentent…en passant par la promenade du clair de lune qui nous fait passer le long des magnifiques villas…avec toujours un panorama formidable sur la Côte d’Émeraude et sur la ville de St-Malo…que nous voyons très bien.
Il ne reste plus que deux mains….
En fait, il nous reste la main droite (5 jours comme les 5 doigts) pour profiter de notre kangoo puis la main gauche qui représente les 5 jours que nous passerons à Paris…le compte à rebours est commencé !
jeudi 5 novembre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire